vendredi 14 mars 2008

ERIC GAILLOT

PAUVRE TYPE...
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Eric Gaillot, illustre inconnu hors de sa sphère d’influence personnelle, médiocre écrivassier sur "Rassemblement Nation Française", alias "cacaou" (sic), navigateur à vue de l’extrême droite déboussolée ; Eric Gillot, écrivais-je, continue d'écrire, encore et toujours, tout et n'importe quoi à propos de ceux qui ne pensent pas comme lui. A propos de nous, par exemple. C'est sa vocation: embêter les autres pour tuer le temps. Et surtout, lire à toute vitese, avec bêtise et mauvaise foi, ce que nous écrivons. Eric Gaillot donc, s’improvise, en toute modestie franco-franchouillarde, Docteur ès Géopolitique contemporaine, Docteur ès Psychiatrie avancée, Prophète authentique et Docteur ès Théolo(ma)gie. Nous défendons et valorisons une pensée réelle, concrète, incarnée. Lui, seul avec lui-même, se contente de vouloir nous pèter au nez de façon virtuelle.
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Tout ça, pour pondre, sur les conservateurs, les néoconservateurs et les philosémites, des bafouilles comme, par exemple, celle-ci : « la défaillance psychologique qui caractérise les faux prophètes (...) relève d’une amputation spirituelle de la figure incarnée du saint homme, la charité, alors rétrécie à une intelligence obscure de démocrate que la logique relativiste de fraternité universelle conduit à une alliance objective et intéressés avec la barbarie de la mondialisation anti-judéo-chrétienne, la destruction des nations issues de l’Histoire moderne ». Récemment, il a récidivé, avec son désordre anthropologique habituel. Je vous épargne donc sa récente prose névrotique. Elle est encore pire que la prose citée ci-dessus.Je savais une certaine pensée française malade d’elle-même. J’ignorais qu’elle fut malade à ce point. Les illisibles morceaux d’anthologie gaillotesque en témoignent.
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Je ne peux – évidemment – contre argumenter la prose gaillotique. Car j’ai beau la lire et pour la première fois depuis longtemps, je ne comprends rien. Je ne comprends rien, car il n’y a rien à comprendre. Sous des apparences pseudo intellectuelles, le coq morveux aligne des mots qu’il ne comprend pas lui-même. J’invite, encore une fois, notre Don-qui-chote à potasser l’anthropologie judéo-chrétienne. L’Institut de Philosophie Comparée, à Paris, pourrait peut-être fournir à Gaillot un Digest, un Que sais-je, bref, un résumé très simplifié, de la philosophie judéo-chrétienne. En guise d'ultime thérapie.

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