mercredi 23 janvier 2008

IRAN : CE QUE NOUS SAVIONS DEJA


IRAN : CE QUE NOUS SAVIONS DÉJÀ

Miguel Garroté
http://www.monde-info.blogspot.com


Le site iranien Tabnak, affilié à Mohsen Rezai, secrétaire du Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime et ancien commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, écrit que dans l’éventualité d’un conflit avec Israël, l’Iran se servirait de son alliance stratégique avec la Syrie pour lancer des missiles vers Israël à partir du territoire syrien. Le site iranien Tabnak sous-entend aussi qu’en plus de l’assistance de la Syrie, toute attaque israélienne provoquerait des réactions du Hamas, du Djihad islamique et du Hezbollah. (
http://www.tabnak.eu/ )

Tout cela, nous le savions déjà. Mais il est bon que tout cela nous soit confirmé par le site iranien Tabnak. Depuis Annapolis et la tournée moyen-orientale de Bush, le Hamas, le Djihad islamique, les milices claniques palestiniennes de Cisjordanie, le Hezbollah, la Syrie, l’Iran etc. sont devenu des problèmes que tout le monde laisse entre les mains d’Israël. Le site iranien Tabnak en est visiblement très conscient. La question est donc : Israël doit-il, oui ou non, frapper. Si oui, alors, le plus censé serait de frapper le serpent à la tête. A cet égard, le Massachusetts Institute of Technologie a démontré que techniquement, Israël serait en mesure de frapper les deux principales centrales nucléaires iraniennes.

Dans ce cas de figure, Israël devrait simultanément boucler, pour un temps limité, la bande de Gaza et la Cisjordanie ; user de sa protection civile pour mettre à l’abri sa population ; recourir à des hélicoptères, pour neutraliser, les rampes de lancement de mortiers, de roquettes et de missiles, du Hamas et du Hezbollah notamment. L’utilisation d’avions rendrait la chose plus compliquée. Une intervention terrestre simultanée à Gaza, en Cisjordanie et au Liban serait trop hasardeuse. A noter que si les menaces iraniennes sont inquiétantes, il n’en demeure pas moins qu’Israël bénéficie d’une supériorité technologique dans un rayon de 1'500 km.

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