lundi 8 septembre 2008

Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles

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Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles
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ISRAEL Je prends connaissance sur le blog de la
Ligue de défense juive d’une CONFERENCE d'Emmanuel NAVON organisée par l’Association France - Israël. Emmanuel Navon, Professeur de Relations Internationales à l'Université de Tel-Aviv et Directeur du Cabinet Navon-Levy Group Ltd. donnera une Conférence intitulée « Comment sortir du carcan conceptuel de l'État palestinien ? », demain mardi 9 septembre 2008 à 20:15, à la Maison de la Mutualité, Salle de l'Odéon, 24 rue Saint-Victor, 75005 Paris, Métro Maubert-Mutualité, 12 euros, inscriptions au 01 47 20 79 50 ou e-mail contact@france-israel.org .
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ISRAEL La police israélienne a annoncé hier dimanche 7 septembre 2008 qu'elle recommandait l'inculpation du Premier ministre
Ehud Olmert. La police a recueilli suffisamment de preuves pour recommander son inculpation pour corruption et abus de confiance. Une recommandation qui n'a pas de conséquence immédiate sur le maintien au pouvoir du Premier ministre. En effet, la position de la police israélienne ne signifie pas que le procureur général poursuivra en ce sens. "A la place du Premier ministre j'abandonnerais aussitôt mes fonctions. Certes, il n'y a pas une obligation légale à le faire. Mais tout ce qui est légal n'est pas Kasher", a déclaré à la radio militaire l'ancien juge à la Cour suprême Yitzhak Zamir. Le quotidien israélien de gauche Maariv en veut à M. Olmert "de ne pas comprendre qu'il ne dispose pas d'un mandat pour gouverner" et que par son comportement "il laisse derrière lui une terre brûlée". Pour le quotidien israélien Haaretz, "Olmert devrait se voiler la face de honte" et pour le quotidien Yediot Aharonot l'inculpation du Premier ministre ne fait plus de doute. Olmert avait annoncé sa démission pour la mi-septembre, après les primaires de son parti, Kadima, mais il fait savoir qu'il n'entend pas renoncer pour l'instant à son poste. La décision d'une inculpation revient au procureur général de l'Etat, Menahem Mazuz. Après avoir démissionné, Olmert peut rester à son poste le temps qu'un nouveau gouvernement soit formé. Il incombera au président Shimon Peres de demander au nouveau chef de Kadima - issu des élections internes du parti le 17 septembre prochain - de constituer un gouvernement. Ce nouveau gouvernement disposera de quarante-deux jours pour réunir une majorité parlementaire. Si le gouvernement ne réunit pas une majorité parlementaire, le président Peres peut proposer à la Knesset de voter une loi de dissolution du Parlement, ce qui implique des élections dans les trois mois. Et ce qui permettrait à Olmert de s’incruster au pouvoir jusqu’en janvier 2009… Sans élections anticipées, la législature actuelle s'achèverait fin 2010.
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FRANCE Les médias continuent de masquer le fait que les agresseurs de trois jeunes Juifs, vendredi 5 septembre 2008, sont des agresseurs originaires du continent africain et sans doute de confession musulmane. Les médias utilisent des formules telles que "cinq jeunes en face", "le plus grand des agresseurs", "les agresseurs ont reçu des renforts en quelques instants", "la bande des cinq, multiethnique" (voir également
l'acte antisémite qui dérange les bien pensants).
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LIBAN Au Liban, l'appel du dictateur syrien Bachar al-Assad au déploiement de troupes syriennes au nord du Liban scandalise. La coalition indépendante et antisyrienne dénonce cette ''ingérence flagrante de la Syrie dans les affaires internes libanaises, la non-reconnaissance de sa souveraineté et de son indépendance et ce camouflet au président (ndlr : libanais Michel Sleimane)''. On le voit encore une fois ici, le voyage de Sarkozy en Syrie n’a rien changé à la réalité des faits sur place.
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VENEZUELA Au Venezuela, l’autocrate président Chavez confirme l’information diffusée par un organe de presse officiel, information selon laquelle plusieurs navires de la marine militaire russe et un millier de soldats participeront à des manœuvres conjointes avec les forces navales vénézuéliennes dans la mer des Caraïbes en novembre ou décembre prochain.
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PAKISTAN Au Pakistan, le nouveau président, élu samedi 6 septembre 2008, Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto, prête serment aujourd’hui lundi 8 septembre. Zardari, qui s’allie aux intégristes de la mouvance al-quaïdique et talibanesque, avait été condamné dans le passé notamment pour corruption.
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USA Selon un sondage de l'institut Gallup publié aujourd’hui lundi 8 septembre 2008 dans USA Today, John McCain devance de quatre points Nobambi. D’autre part, les deux candidats à la vice-présidence, le démocrate - de gauche et imprévisible - Joe Biden d’une part, et la républicaine Sarah Palin d’autre part, s'affronteront lors d'un débat le jeudi 2 octobre à l'université de Saint-Louis, dans le Missouri.
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ISRAEL Le professeur Ruth Gabizon estime que la stupidité de l'éducation laïque met en danger la puissance de l'Etat d'Israël. Elle réagit au fait que les élèves du système d'éducation laïc ne savent pas pourquoi il est important qu'il y ait un Etat juif et pourquoi le combat pour cet Etat n'a pas cessé. Tiens donc, et moi qui croyais que cette stupidité était l’apanage exclusif de notre France bien-aimée ?
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FRANCE A propos de laïcité sectaire et absolutiste, en France, les préparatifs pour l’arrivée de Benoît XVI
s’intensifient, à quelques jours de son séjour hexagonal. Sarkozy pourrait violer le protocole laïcard en accueillant lui-même Benoît XVI à l’aéroport, alors que la visite du pape n’est pas une visite d’État. Côté événementiel, on prévoit 150 députés à la messe du samedi 13 septembre 2008 aux Invalides. Le discours du pape adressé au monde de la culture au Collège des Bernardins, discours qui sera prononcé devant 700 personnes, Il constituera sans nul doute une orientation pour l’engagement des laïcs français et dans la société. Un message adressé aux Membres de l’Académie des Sciences morales et politiques est également prévu. L’essentiel du voyage sera le sanctuaire de Lourdes qui célèbre le 150e anniversaire des apparitions. Les extrémistes agnogauchistes ont déjà leur programme « anti ».
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FRANCE Ainsi, je lis sur
http://observatoire-terrorismes-subversions.hautetfort.com que hier samedi 6 septembre, à Ploërmel, en Bretagne, la Fédération Anarchiste a organisé un « pique-nique anticlérical » et un « rassemblement festif et blasphématoire » devant la statue de Jean-Paul II présente dans la petite municipalité. Une affiche appelant à ce rassemblement proclamait "A bas toutes les religions". Les revendications vont du "respect de toutes les sexualités" au "droit à l'avortement et à la contraception libres et gratuits". Le vendredi 12 septembre, le ‘Collectif Remballe Ton Pape’ appellera à manifester. Les membres de ce collectif : La Marche Mondiale des Femmes (MMF) ; les Panthères roses ; Alternative libertaire (AL) ; Offensive libertaire et sociale (OLS) ; le Scalp ; le Collectif National Droits des Femmes (CNDF) ; et la Ligue Communiste Révolutionnaire. Le samedi 13 septembre, c'est la Fédération Anarchiste (FA) qui fera le trottoir. Son appel est relayé par Emancipation (tendance syndicaliste révolutionnaire dans la FSU et dans d'autres syndicats de l'éducation). "Ni Dieu, ni maître, ni Etat, ni patron ! Souhaitons la malvenue au pape !", assène l'appel de la Fédération Anarchiste. Et dans Le Monde Libertaire, une publication de la Fédération Anarchiste, on peut lire : "A bas l'armée, les flics et les curés". Le dimanche 14 septembre, la Fédération Nationale de la Libre Pensée, la Ligue française de l'enseignement, l'Union des Athées, l'Union rationaliste et le Conseil National des Associations Familiales Laïques, toutes membres de l'Union Internationale Humaniste et Laïque (IHEU), appelleront à manifester. Ces associations prétendent dans leur propagande que « la religion est à l'origine de violences ». Or, une bonne part de ces associations ont recours à la violence pour imposer leur débilitants messages.
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FRANCE
Mgr Vingt-Trois dans Le Monde président de la Conférence des évêques français écrit notamment : « les religions doivent avoir toute leur place dans la vie publique. Leur liberté de parole est constitutionnellement assurée (…) Dans notre pays, la parole religieuse n'est pas censurée. (…) cela vaut autant pour les bouddhistes, les juifs ou les autres confessions. Cela ne veut pas dire que les croyants doivent tenter de faire prévaloir, pour l'ensemble de la société, leur conception particulière, mais que là où ils sont présents, leur conception de la société doit pouvoir s'exprimer librement, en donnant leurs motivations et leurs références. (...) Je n'ignore pas la tradition historique proprement française de la laïcité. L'interdit de la référence religieuse dans l'espace public continue, plus ou moins, de façonner les esprits. Mais laissez-moi vous dire que les choses bougent, et à grands pas, et que seuls des esprits conservateurs ne s'en aperçoivent pas. (…) je mesure le déplacement par rapport à la tradition antérieure qu'ont représenté les discours au Latran et à Riyad du président de la République en fonction. Et, que je sache, la République n'a pas vacillé sur ses bases. Elle continue de fonctionner. Mesurons, enfin, combien l'intervention des religions touche le plus souvent à des situations limites sur la vie et l'humain ».
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USA « Entre menace et espoir », tel est le titre de l’article d’hier dimanche 7 septembre 2008 écrit par le Professeur Guy Millière pour
Metula News Agency : « Au moment où j’écris ces lignes - après la convention Démocrate, et alors que la convention Républicaine est sur le point de s’achever -, les indications disponibles donnent un léger avantage à Obama. Je n’en maintiens pas moins la position qui est la mienne depuis des mois : les cartes sont entre les mains de John McCain. S’il les joue sans commettre d’erreurs majeures, il sera élu. Comme je l’écris dans la postface de mon nouveau livre, ‘L’Amérique et le monde après Bush’, je ne puis penser qu’Obama l’emportera. (…) Sur le plan de la politique intérieure, Obama est le candidat le plus proche des idées et des conceptions socialistes que les Démocrates aient eues depuis très longtemps. (…) Obama est aussi le candidat du multiculturalisme, de la légalisation du mariage homosexuel, de la lutte contre le ‘réchauffement global’ et contre ‘l’islamophobie’. (…) Aux fins de compenser, auprès de l’opinion, ses propos constamment défaitistes concernant l’Irak, Obama a parlé de la nécessité de se centrer sur l’Afghanistan. Mais pour ce qui est de l’Iran et de ses projets nucléaires, son approche relève indéfectiblement de l’apaisement et de l’idée que ce qui manque, ce sont des négociations directes et sans conditions entre les Etats-Unis et le régime des mollahs. Et, le cas échéant, des sanctions décidées par la ‘communauté internationale’, autrement dit, les Nations Unies ».
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USA Gabriel Bendayan pour
http://jeunedroite.over-blog.com le vendredi 5 septembre 2008 écrit notamment : « Le visionnage du discours de Sarah Palin, la candidate républicaine à la vice-présidence, m’a fait une forte impression. (…) en France, jamais la famille n’est autant mise en avant dans le discours politique. Jamais même elle n’est vraiment mise en avant. (…) Sarah Palin a présenté son fils, qui s’apprête à partir en Irak comme soldat, en modèle, elle explique à quel point elle est fière de lui et de tous les jeunes américains qui servent sous l’uniforme. Vers la fin de son discours, celle qui sera, je l’espère, la première femme vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique, dit que John McCain est le seul candidat à avoir réellement mit sa vie au service de son pays, a avoir réellement servit son pays. Quelqu’un peut-il me citer un discours électoral de Nicolas Sarkozy mettant ainsi en avant sa fierté de voir tant de jeunes français choisissant de mettre leur vie au service de leur pays ? (…) Si Sarkozy parle d’amour aux jeunes plutôt que de sacrifice, c’est parce que ces jeunes, même de droite, ne veulent surtout pas entendre parler de sacrifice. (…) Car le problème de la France, de la société française, est qu’elle a totalement oubliée les valeurs militaires d’engagement, de sacrifice, de sens du devoir, de patriotisme, de camaraderie, de dépassement de soi. Bien au contraire, les devoirs en général sont ringardisés, au profit des droits. On parle de ce à quoi on a droit, de droits économiques et sociaux, de droits politiques, de droits sur tout et n’importe quoi. (…) Du coup, on ne comprend plus que des soldats meurent en faisant leur devoir et on n’est plus prêt à faire des sacrifices. Pour l’Afghanistan par exemple ».
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USA Hier dimanche 7 septembre 2008 David Bescond écrit pour Rebelles.info : « Alors que l'ouragan Gustav qu'on annonçait dévastateur pour la Louisiane s'est révélé finalement peu destructeur, c'est un autre ouragan qui s'est abattu...sur les démocrates. Un ouragan qui a pour nom Sarah Palin ! Les attaques des démocrates et de la presse, souvent odieuses, glissent sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard. Elle fait front avec courage et ténacité comme on peut le lire sur l'excellent blog drzz, en six jours, la gauche américaine et ses complices médiatiques ont déversé une déferlante d’injures, de menaces, d’intimidations et de diffamations sur la gouverneure de l’Alaska et sa famille. Pensant frapper là où ça fait mal, les petits nains de l’Internationale journalistique ont évité de frapper la politicienne pour cibler la mère de cinq enfants. L’une de ses adolescentes, enceinte à 17 ans d’un homme qu’elle va épouser, s’est faite brocardée en fille facile. Sarah Palin elle-même a été faussement accusée de porter l’enfant de sa fille puis s’est vue reprochée de se lancer en politique alors que son dernier-né est trisomique. Une revue people a même dépeint la mère, tout sourire avec son nouveau-né, sous le titre abject de ‘bébé, mensonges et scandale’. Pour couronner le tout, le New York Times a affirmé que la gouverneure était membre du parti indépendantiste de l’Alaska, un mensonge qui a valu au quotidien d’humiliantes excuses publiques. (…) force est de constater que le véritable phénomène de cette campagne présidentielle ce n'est pas John MacCain, ce n'est plus Obama mais Sarah Palin. (…) Ses origines ? "J’ai remarqué que Washington n’aime pas les gens qui viennent de petites villes ; ça tombe bien : je ne veux pas aller à Washington pour être appréciée, mais pour changer les choses". Inutile de dire que Sarah Palin n'est pas la petite écervelée sans expérience que les démocrates s'attendaient à voir. De quoi donner des cauchemars à Obama et ses supporters ».
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RUSSIE Les démocraties occidentales, notamment les USA, commencent, enfin, à dire les chose clairement à propos de la Russie expansionniste : la Russie tente de s'accaparer le marché énergétique. La Russie a travaillé dur pour essayer de s'accaparer le marché et cherche à saisir des options afin de faire transiter ces ressources énergétiques à travers la Russie car elle veut que tout passe par la Russie. Le gazoduc Nabucco, en cours de construction, censé relier la mer Caspienne à l'Europe via la Géorgie, en contournant la Russie, est très mal perçu par Moscou. Autre voie de transit pour le pétrole dans la région, l'oléoduc BTC (Bakou-Tbilissi-Ceyhan), le deuxième plus long au monde (1.774 km), transite aussi par la Géorgie. La Russie est accusée d'avoir bombardé la Géorgie en août durant le conflit entre les deux pays. La Russie est accusée d'utiliser dans le Caucase, en Asie centrale et au-delà son pouvoir dans le secteur énergétique comme un outil à des fins de manipulations. Voilà pour aujourd’hui. A demain.
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Miguel Garroté
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Running Alaska
Wall Street Journal - September 10, 2008; Page A14


One rap on Sarah Palin's qualifications to be Vice President is that she governs one of our least populated states, with a budget of "only" $12 billion and 16,000 full-time state employees. On the other hand, it turns out that the Governor's office in Alaska is one of the country's most powerful.

For more than two decades Thad Beyle, a political scientist at the University of North Carolina, has maintained an index of "institutional powers" in state offices. He rates governorships on potential length of service, budgetary and appointment authority, veto power and other factors. Mr. Beyle's findings for 2008 rate Alaska at 4.1 on a scale of 5. The national average is 3.5.

Only four other states -- Maryland, New Jersey, New York and West Virginia -- concentrate as much power in the Governor's office as Alaska does, and only one state (Massachusetts) concentrates more. California may be the nation's most populous state, but its Governor rates as below-average (3.2) in executive authority. This may account in part for Arnold Schwarzenegger's poor legislative track record. The lowest rating goes to Vermont (2.5), where the Governor (remember Howard Dean) is a figurehead compared to Mrs. Palin.

In Alaska, the Governor has line-item veto power over the budget and can only be overridden by a three-quarters majority of the Legislature. In 1992, the year Arkansas Governor Bill Clinton was elected President, his state budget was $2 billion and among the smallest in the country. Compared to that, Sarah Palin is an executive giant.

Anonyme a dit…

http://online.wsj.com/article/SB122108935141721343.html?mod=Commentary-US
Obama Can't Win Against Palin
By KARL ROVE, 11 September 2008


Of all the advantages Gov. Sarah Palin has brought to the GOP ticket, the most important may be that she has gotten into Barack Obama's head. How else to explain Sen. Obama's decision to go one-on-one against "Sarah Barracuda," captain of the Wasilla High state basketball champs?

It's a matchup he'll lose. If Mr. Obama wants to win, he needs to remember he's running against John McCain for president, not Mrs. Palin for vice president.

Michael Dukakis spent the last months of the 1988 campaign calling his opponent's running mate, Dan Quayle, a risky choice and even ran a TV ad blasting Mr. Quayle. The Bush/Quayle ticket carried 40 states.

Adlai Stevenson spent the fall of 1952 bashing Dwight Eisenhower's running mate, Richard Nixon, calling him "the kind of politician who would cut down a redwood tree, and then mount the stump and make a speech for conservation." The Republican ticket carried 39 of 48 states.

If Mr. Obama keeps attacking Mrs. Palin, he could suffer the fate of his Democratic predecessors. These assaults highlight his own tissue-thin résumé, waste precious time better spent reassuring voters he is up for the job, and diminish him -- not her.

Consider Mr. Obama's response to CNN's Anderson Cooper, who asked him about Republican claims that Mrs. Palin beats him on executive experience. Mr. Obama responded by comparing Wasilla's 50 city workers with his campaign's 2,500 employees and dismissed its budget of about $12 million a year by saying "we have a budget of about three times that just for the month." He claimed his campaign "made clear" his "ability to manage large systems and to execute."

Of course, this ignores the fact that Mrs. Palin is now governor. She manages an $11 billion operating budget, a $1.7 billion capital expenditure budget, and nearly 29,000 full- and part-time state employees. In two years as governor, she's vetoed over $499 million from Alaska's capital budget -- more money than Mr. Obama is likely to spend on his entire campaign.

And Mr. Obama is not running his campaign's day-to-day operation. His manager, David Plouffe, assisted by others, makes the decisions about the $335 million the campaign has spent. Even if Mr. Obama is his own campaign manager, does that qualify him for president?

A debate between Mr. Obama and Mrs. Palin over executive experience also isn't smart politics for Democrats. As Mr. Obama talks down Mrs. Palin's record, voters may start comparing backgrounds. He won't come off well.

Then there was Mr. Obama's blast Saturday about Mrs. Palin's record on earmarks. He went at her personally, saying, "you been taking all these earmarks when it is convenient and then suddenly you are the champion anti-earmark person."

It's true. Mrs. Palin did seek earmarks as Wasilla's mayor. But as governor, she ratcheted down the state's requests for federal dollars, telling the legislature last year Alaska "cannot and must not rely so heavily on federal government earmarks." Her budget chief directed state agencies to reduce earmark requests to only "the most compelling needs" with "a strong national purpose," explaining to reporters "we really want to skinny it down."

Mr. Obama has again started a debate he can't win. As senator, he has requested nearly $936 million in earmarks, ratcheting up his requests each year he's been in the Senate. If voters dislike earmarks -- and they do -- they may conclude Mrs. Palin cut them, while Mr. Obama grabs for more each year.

Mr. Obama may also pay a price for his "lipstick on a pig" comment. The last time the word "lipstick" showed up in this campaign was during Mrs. Palin's memorable ad-lib in her acceptance speech. Mr. Obama says he didn't mean to aim the comment at Mrs. Palin, but he deserves all the negative flashback he gets from the snarky aside.

Sen. Joe Biden has now joined the attack on Mrs. Palin, saying this week that her views on issues show she's "obviously a backwards step for women." This is a mistake. Mr. Obama is already finding it difficult to win over independent women and Hillary Clinton voters. If it looks like he's going out of his way to attack Mrs. Palin, these voters may conclude it's because he has a problem with strong women.

In Denver two weeks ago, Mr. Obama said, "If you don't have a record to run on, then you paint your opponent as someone people should run from." That's what he's trying to do, only the object of his painting is Sarah Palin, not John McCain.

In Mrs. Palin, Mr. Obama faces a political phenomenon who has altered the election's dynamics. Americans have rarely seen someone who immediately connects with large numbers of voters at such a visceral level. Mrs. Palin may be the first vice presidential candidate since Lyndon B. Johnson to change an election's outcome. If Mr. Obama keeps attacking her, the odds of Gov. Palin becoming Vice President Palin increase significantly.


Mr. Rove is a former senior adviser and deputy chief of staff to President George W. Bush.