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Bienvenus en Euroturcarabie !
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En 2004 un sondage qu’Ifop effectue pour le Figaucho révèle que 68% des Français et 63 % des Allemands s’opposent à une intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne. A l’époque 78% des Espagnols, 67 % des Italiens et 58 % des Britanniques y sont en revanche favorables. Quatre ans plus tard, en 2008, l’hebdomadaire français Valeurs actuelles demande, hop, à l’Ifop de renouveler le sondage (1). Celui-ci est publié dans Valeurs actuelles aujourd’hui jeudi 4 septembre 2008. Résultat : 51% des Espagnols voient des inconvénients à une Turquie européenne (augmentation de 29 points en 4 ans), 56% des Italiens (augmentation de 23 points) et 57% des Britanniques (augmentation de 15 points).
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Les Français restent les plus hostiles à l’adhésion de la Turquie (80 % en 2008 contre 68% en 2004), suivis des Allemands (76% en 2008 contre 63% en 2004), des Belges (68%) et des Néerlandais (67%). La majorité des Européens est hostile à l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne. Et ce, quels que soient la classe d’âge, la région d’origine et l’engagement politique. Concernant l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, huit chapitres de négociations sur trente-cinq sont actuellement ouverts. Or, le conseil européen qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain pourrait décider de l’ouverture de deux nouveaux chapitre malgré le non - largement majoritaire - des Européens à l’adhésion turque. L’Union européenne n’est donc pas - la plupart d’entre nous le savent depuis longtemps - une démocratie.
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Concernant cette Europe-là, Guy Millière dans http://www.les4verites.com hier mercredi 3 septembre 2008 écrit : « Les ‘puissances’ européennes n’ont plus d’armées dignes de ce nom et sont, en réalité, des impuissances masquées derrière la force militaire américaine. Elles sont en leur hiver démographique, confrontées aux conséquences délétères de leurs États-providence, dépendantes pour ce qui concerne leurs approvisionnements en matières premières, et dépendantes, en particulier de la Russie. Tous les discours sur la ‘grandeur’ et le ‘futur’ de l’Europe n’y changeront rien. La seule issue serait un sursaut de dignité dont je pense, avec tristesse, l’Europe incapable. On peut reprocher à Poutine et Medvedev leur brutalité, on ne peut nier leur lucidité sur le conglomérat de pays dont la capitale administrative est à Bruxelles ». L’Europe qui - rappelons-le - est actuellement présidée par Sarkozy.
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A propos de Sarkozy, pendant sa campagne présidentielle, jusqu’en mai 2007, le candidat Sarkozy rappelle que géographiquement la Turquie est en Asie mineure ; que la Turquie a ainsi une frontière avec la Syrie, avec l’Irak et avec l’Iran ; et que pour ces deux raisons, la Turquie ne peut pas faire partie de l’Union européenne. Le même candidat Sarkozy, toujours pendant sa campagne présidentielle, jusqu’en mai 2007, déclare que les deux événements majeurs du 20e siècle sont la Shoah et la création de l’Etat d’Israël moderne.
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En revanche, depuis sa victoire électorale, le président socialo-umpiste Sarkozy, non seulement est favorable à l’adhésion turque, mais il déploie une stratégie de fraternisation néochiraquienne sans précédent avec le monde pétro-musulman, y compris avec ses pires despotes, tels le bédouin halluciné de Tripoli et le guide moustachu de Damas. Pour tout arranger, le président Sarkozy impose au président démocratique, chrétien, géorgien, ami des USA et ami d’Israël, Mikheil Saakashvili, un accord – fumeux et sans garanties – bidouillé en toute hâte à Moscou avec le larbin chef Medvedev et son maître, le mafio-kagébiste Putin. Pour la petite histoire, Sarkozy a tellement gesticulé dans le contexte de cet accord que ses copains - dans les pipelines du Kremlin - le surnomment désormais le ‘lapin cocaïnomane’.
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Pour revenir à l’adhésion de la Turquie - planifiée contre la volonté des Européens -, elle pose à nouveau la question de l’islam. Nous l’avons écrit plus haut, les Français restent les plus hostiles à l’adhésion de la Turquie (80 % en 2008), suivis des Allemands (76% en 2008). Or, la France et l’Allemagne, ce sont 140 millions d’Européens. La France et l’Allemagne, ce sont - aussi - 12 millions de musulmans d’origine turque, maghrébine et africaine. Ironie du sort, la capitale de l’Europe, Bruxelles, absorbe 400.000 musulmans et 68% des Belges sont aujourd’hui contre l’adhésion de la Turquie.
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Dans ce climat tendu, les eurocrates s’évertuent à nous convaincre qu’en ce qui concerne, d’une part la Turquie, et d’autre part les musulmans d’Europe, nous avons à faire à un islam modéré. Nos médias servent en la matière de relais et malgré - ou à cause de - leur tintamarre tonitruant, voilà qu’entre 2004 et 2008 les Européens sont devenus encore plus hostiles à l’Euroturquie. La Turquie comptant - rappelons-le - 70 millions d’habitants ayant voté pour un parti islamique qui - de ce seul fait islamique - ne peut être modéré, n’en déplaise aux 11.000 fonctionnaires journaleux du Groupe (étatique subventionné) France Télévisions.
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Pour ce qui me concerne, la formule « islamique modéré », reste une absurdité ; et même une absurdité à se taper les cuisses et à ce battre les roupettes de rire. L’islamisme est absolu, total et totalitaire par essence, au même titre que le communisme, le fascisme et le national-socialisme. Il suffit pour s’en convaincre d’apprécier à sa juste valeur la capacité d’endoctrinement et de recrutement des islamistes : Al-Qaida, Hezbollah, Hamas, Frères musulmans, parti islamiste turc et autres talibans. L’islamisme offre à un milliard deux cents millions de musulmans une nouvelle perspective de conquête et de victoire sur les infidèles, une revanche sans précédent.
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A suivre nombre de médias musulmans (2), force est de constater que islamisme et islam font parfois bon ménage. Nous définir face à l’islamisme, c’est aussi nous définir face à l’essor du voile et du foulard, et par conséquent, face aux pays musulmans et face aux communautés musulmanes qui résident chez nous. Non ? A cet égard, j’aurais aimé, dans nos pays, des dirigeants conservateurs et néoconservateurs. Car à force de repousser le problème, l’Europe libanisée finira par sombrer dans une longue guerre civile opposant l’extrême droite aux islamistes : un terrible gâchis. Mais ce combat-là ne sera pas le mien. Je préfère immigrer. Par exemple en Israël. Salut.
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Miguel Garroté
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(1) http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3203
(2) sur http://www.imra.org.il/ et http://www.memri.org/ notamment.
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Bienvenus en Euroturcarabie !
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En 2004 un sondage qu’Ifop effectue pour le Figaucho révèle que 68% des Français et 63 % des Allemands s’opposent à une intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne. A l’époque 78% des Espagnols, 67 % des Italiens et 58 % des Britanniques y sont en revanche favorables. Quatre ans plus tard, en 2008, l’hebdomadaire français Valeurs actuelles demande, hop, à l’Ifop de renouveler le sondage (1). Celui-ci est publié dans Valeurs actuelles aujourd’hui jeudi 4 septembre 2008. Résultat : 51% des Espagnols voient des inconvénients à une Turquie européenne (augmentation de 29 points en 4 ans), 56% des Italiens (augmentation de 23 points) et 57% des Britanniques (augmentation de 15 points).
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Les Français restent les plus hostiles à l’adhésion de la Turquie (80 % en 2008 contre 68% en 2004), suivis des Allemands (76% en 2008 contre 63% en 2004), des Belges (68%) et des Néerlandais (67%). La majorité des Européens est hostile à l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne. Et ce, quels que soient la classe d’âge, la région d’origine et l’engagement politique. Concernant l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, huit chapitres de négociations sur trente-cinq sont actuellement ouverts. Or, le conseil européen qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain pourrait décider de l’ouverture de deux nouveaux chapitre malgré le non - largement majoritaire - des Européens à l’adhésion turque. L’Union européenne n’est donc pas - la plupart d’entre nous le savent depuis longtemps - une démocratie.
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Concernant cette Europe-là, Guy Millière dans http://www.les4verites.com hier mercredi 3 septembre 2008 écrit : « Les ‘puissances’ européennes n’ont plus d’armées dignes de ce nom et sont, en réalité, des impuissances masquées derrière la force militaire américaine. Elles sont en leur hiver démographique, confrontées aux conséquences délétères de leurs États-providence, dépendantes pour ce qui concerne leurs approvisionnements en matières premières, et dépendantes, en particulier de la Russie. Tous les discours sur la ‘grandeur’ et le ‘futur’ de l’Europe n’y changeront rien. La seule issue serait un sursaut de dignité dont je pense, avec tristesse, l’Europe incapable. On peut reprocher à Poutine et Medvedev leur brutalité, on ne peut nier leur lucidité sur le conglomérat de pays dont la capitale administrative est à Bruxelles ». L’Europe qui - rappelons-le - est actuellement présidée par Sarkozy.
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A propos de Sarkozy, pendant sa campagne présidentielle, jusqu’en mai 2007, le candidat Sarkozy rappelle que géographiquement la Turquie est en Asie mineure ; que la Turquie a ainsi une frontière avec la Syrie, avec l’Irak et avec l’Iran ; et que pour ces deux raisons, la Turquie ne peut pas faire partie de l’Union européenne. Le même candidat Sarkozy, toujours pendant sa campagne présidentielle, jusqu’en mai 2007, déclare que les deux événements majeurs du 20e siècle sont la Shoah et la création de l’Etat d’Israël moderne.
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En revanche, depuis sa victoire électorale, le président socialo-umpiste Sarkozy, non seulement est favorable à l’adhésion turque, mais il déploie une stratégie de fraternisation néochiraquienne sans précédent avec le monde pétro-musulman, y compris avec ses pires despotes, tels le bédouin halluciné de Tripoli et le guide moustachu de Damas. Pour tout arranger, le président Sarkozy impose au président démocratique, chrétien, géorgien, ami des USA et ami d’Israël, Mikheil Saakashvili, un accord – fumeux et sans garanties – bidouillé en toute hâte à Moscou avec le larbin chef Medvedev et son maître, le mafio-kagébiste Putin. Pour la petite histoire, Sarkozy a tellement gesticulé dans le contexte de cet accord que ses copains - dans les pipelines du Kremlin - le surnomment désormais le ‘lapin cocaïnomane’.
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Pour revenir à l’adhésion de la Turquie - planifiée contre la volonté des Européens -, elle pose à nouveau la question de l’islam. Nous l’avons écrit plus haut, les Français restent les plus hostiles à l’adhésion de la Turquie (80 % en 2008), suivis des Allemands (76% en 2008). Or, la France et l’Allemagne, ce sont 140 millions d’Européens. La France et l’Allemagne, ce sont - aussi - 12 millions de musulmans d’origine turque, maghrébine et africaine. Ironie du sort, la capitale de l’Europe, Bruxelles, absorbe 400.000 musulmans et 68% des Belges sont aujourd’hui contre l’adhésion de la Turquie.
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Dans ce climat tendu, les eurocrates s’évertuent à nous convaincre qu’en ce qui concerne, d’une part la Turquie, et d’autre part les musulmans d’Europe, nous avons à faire à un islam modéré. Nos médias servent en la matière de relais et malgré - ou à cause de - leur tintamarre tonitruant, voilà qu’entre 2004 et 2008 les Européens sont devenus encore plus hostiles à l’Euroturquie. La Turquie comptant - rappelons-le - 70 millions d’habitants ayant voté pour un parti islamique qui - de ce seul fait islamique - ne peut être modéré, n’en déplaise aux 11.000 fonctionnaires journaleux du Groupe (étatique subventionné) France Télévisions.
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Pour ce qui me concerne, la formule « islamique modéré », reste une absurdité ; et même une absurdité à se taper les cuisses et à ce battre les roupettes de rire. L’islamisme est absolu, total et totalitaire par essence, au même titre que le communisme, le fascisme et le national-socialisme. Il suffit pour s’en convaincre d’apprécier à sa juste valeur la capacité d’endoctrinement et de recrutement des islamistes : Al-Qaida, Hezbollah, Hamas, Frères musulmans, parti islamiste turc et autres talibans. L’islamisme offre à un milliard deux cents millions de musulmans une nouvelle perspective de conquête et de victoire sur les infidèles, une revanche sans précédent.
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A suivre nombre de médias musulmans (2), force est de constater que islamisme et islam font parfois bon ménage. Nous définir face à l’islamisme, c’est aussi nous définir face à l’essor du voile et du foulard, et par conséquent, face aux pays musulmans et face aux communautés musulmanes qui résident chez nous. Non ? A cet égard, j’aurais aimé, dans nos pays, des dirigeants conservateurs et néoconservateurs. Car à force de repousser le problème, l’Europe libanisée finira par sombrer dans une longue guerre civile opposant l’extrême droite aux islamistes : un terrible gâchis. Mais ce combat-là ne sera pas le mien. Je préfère immigrer. Par exemple en Israël. Salut.
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Miguel Garroté
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(1) http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3203
(2) sur http://www.imra.org.il/ et http://www.memri.org/ notamment.
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1 commentaire:
http://larussophobe.wordpress.com/2008/09/03/ingushetia-is-the-new-chechnya-2/
Ingushetia is the New Chechnya
3 September 2008
From the way Russia has behaved in Georgia recently, one would thin it has no breakaway regions of its own to worry about. But that is far from the truth. Paul Goble says that Russia has poured gasoline on the fire in Ingushetia and then thrown in a lighted match:
The opposition in Ingushetia has tried to work within the Russian political system to replace republic head Murat Zyazikov, but now, following the death of a website owner there yesterday from wounds he suffered while detained by Zyazikov's militia, it has decided that it has no choice but to consider pursing independence for that republic. Even though it has become one of the hottest of the Russian Federation's "hot spots" in recent months, with disappearances and killings an increasing feature of public life, that North Caucasus republic had been notable for its lack of a serious opposition group interested in pursuing independence.
But now over the last few days, one has begun to crystallize. On Saturday, Ingushetiya.ru reported that the unrecognized People's Parliament of Ingushetiya Mekhk-Kkhel would meet to discuss beginning to collect signatures calling for independence, after which the site was attacked and has been inaccessible. And on Sunday, after Magomed Yevloyev, the owner of that Internet news portal which Zyazikov has sought to close, died from wounds he received at the hands of the local militia, even the more moderate Ingush opposition leaders have decided to pursue independence, and both the Kremlin and Zyazikov, the Kremlin's man there, have no one to blame but themselves.
Magomed Khazbiyev, the head of the committee that collected more than 80,000 signatures demanding that Moscow replace Zyazikov, said on Ekho Moskvy that the killing of Yevloyev had radicalized public opinion and was leading ever more Ingush to demand an investigation and think about independence. "We must ask Europe or America to separate us from Russia. If we don't fit in here, we do not know what else to do," he said, adding that those who killed Yevloyev must be brought to justice and that "the genocide of the Ingush people" being conducted by the Kremlin must be stopped." He said that the Ingush opposition would call a meeting to decide what to do next, adding that some Ingush living in Europe plan to hold a demonstration in front of the building where European leaders are discussing sanctions against the Russian Federation for its aggression in Georgia.
Khazbiyev and his fellow Ingush opposition figures are clearly reluctant to cross this Rubicon. Indeed, Kavkazcenter.com, a website that supports independence for the entire North Caucasus, reported the reaction of the Ingush opposition to the murder of one of its active leaders almost with scorn.
In his concluding remarks on Ekho Moskvy, that site said,
"the anti-Zyazikov opposition figure could not find anything better to say than to ask the Kremlin again "to finally turn its attention to that lie about the flourishing Ingushetia which Murat Zyazikov has been dishing out to the entire world."
But however that may be, the death of Yevloyev after he was taken into custody on his return to Ingushetia from Moscow is so transparently the result of official actions and the explanations Zyazikov's officials have offered are so transparently false that even more Ingush are certain to be radicalized in the coming days.
Yevloyev was in perfect health when he was seized by the militia as he deplaned, something he had warned of only last week, and he was so severely wounded in the head when Zyazikov's interior ministry officers dropped him off at a hospital that there was no possibility that he could recover. And the official explanations, which include suggestions that there was a struggle between militia officers and Yevloyev over a gun which went off accidentally, are so patently absurd that there are reports that prosecutors have opened a criminal investigation. But few Ingush expect it to be an honest one. Instead, it is widely assumed that prosecutors will seek to limit blame to the officers directly involved rather than investigate the possibility, even likelihood that more senior figures including republic Interior Minister Musa Medov and Zyazikov himself were behind what many are already calling "a political murder."
The Ingush human rights organization Mashr has already carried out its own investigation, and its leaders told the Regnum news agency that if the testimony of witnesses with whom they spoke was true, then there was every real to suspect that Zyazikov and Medov were directly involved.
And Mashr's conclusions have been seconded by Russian-wide human rights organizations like the Moscow Helsinki Group, Memorial, Human Rights Watch, and AGORA, something that should help keep the pressure on officials to do something and to raise the political temperature in Ingushetia.
This case creates a real problem for Russian President Dmitry Medvedev and Prime Minister Vladimir Putin. If they sacrifice Zyazikov who is close to both men, they would certainly calm the situation in Ingushetia but could trigger demonstrations elsewhere among those unhappy with the Moscow appointees who run their republics and regions.
But if they do not, Ingushetia almost certainly explode, creating a vastly more serious security problem for the Russian authorities not only across the North Caucasus but behind what is now Moscow's new front line in Georgia and the breakaway republics of South Ossetia and Abkhazia.
To read more of Goble's analysis on breaking developments in Ingushetia, click here. Georgia, Goble says, is fanning the flames Russia has unwisely set, and is considering making a territorial claim on the "Russian" city of Sochi that would upset Moscow's Olympics plans.
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