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Le monde marche sur la tête. C’est mauvais pour le cerveau.
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Pendant la troisième guerre mondiale - dite Guerre « froide » malgré ses 100 millions de morts ce qui reste somme toute assez « chaud » - pendant la troisième guerre mondiale écrivais-je, j’avais le sentiment que face au communisme le monde marchait sur la tête. Depuis le début de la quatrième guerre mondiale - dite guerre contre l’islamisme et contre son terrorisme - j’ai toujours le sentiment que le monde marche sur la tête. Le problème, c’est qu’à la longue marcher sur la tête, c’est mauvais pour le cerveau. Le problème, c’est aussi qu’en répétant face à l’islamisme les erreurs commises face au communisme, nous risquons de prolonger la quatrième guerre mondiale pendant plusieurs décennies. Les informations glanées ces derniers jours sont du reste très éclairantes à cet égard.
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Prenons le Pakistan qui - dois-je le rappeler - est un pays musulman doté de l’arme nucléaire, frontalier de l’Afghanistan et infesté dans cette zone frontalière par les réseaux terroristes taliban et al-quaïdiques. Or voici que les chefs du Parti du peuple pakistanais et de la Ligue musulmane du Pakistan - respectivement Ali Asif Zardari et Nawaz Sharif - veulent la démission du président Pervez Musharraf. Du coup le président Musharraf a - pour l’instant - annulé sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Pourtant, Ali Asif Zardari bénéficie d’une amnistie pour crimes de corruption. On peut dès lors se demander s’il est bien placé pour participer à une opération politicienne qui se drape vertueusement dans le credo selon lequel, je cite un sbire du clan anti-Musharraf : « Nous avons un engagement vis-à-vis de la nation qui exige de ne plus voir Pervez Musharraf occuper la présidence ». A-t-on seulement réfléchi - ne serait-ce qu’une minute - à ce qui adviendrait si Musharraf - pour sauver sa peau - décidait de négocier avec les réseaux terroristes qui contrôlent les tribus dans les montagnes pakistanaises frontalières de l’Afghanistan ?
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Prenons les USA. Pourquoi l’immense majorité de nos journalistes - avec Alexandre Adler et Ivan Rioufol comme seules exceptions - parlent-ils encore et toujours de la défaite des USA en Irak alors que - hormis quelques attentats récents - al-Qaïda a perdu la guerre d’Irak ? Pourquoi l’immense majorité de nos journalistes - avec Alexandre Adler et Ivan Rioufol comme seules exceptions - parlent-ils encore et toujours de la défaite de McCain à des présidentielles qui - sauf erreur de ma part - n’ont pas encore eu lieu ? Dans ce contexte décalé, je trouve comique que le baratin à géométrie variable d’Obambi suffise à nos journaleux pour enterrer aussi précipitamment la révolution conservatrice reaganienne et le néoconservatisme. Je trouve comique que Sarkozy ait déclaré « Obama, c’est mon copain », comme si les présidentielles se jouaient dans une cour de récréation. Je trouve comique que les instituts de sondages américains et les journaleux européens fassent copain-copain pour introniser le roi du mensonge à la Maison blanche avec plusieurs mois d’avance sur le calendrier électoral.
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Prenons Israël. Depuis le guerre déclenchée par le Hezbollah l’été 2006 la situation à la frontière israélo-libanaise tourne au cauchemar. Le Hezbollah veut se doter de missiles sol-air ultramodernes. Le gouvernement libanais de désunion nationale cède aux exigences du Hezbollah et lui permet d’user de sa force armée pour poursuivre sa guerre contre Israël (le premier alinéa de l’article 24 d’une récente déclaration ministérielle autorise le Liban, avec son peuple, son armée et sa « Résistance » - terme utilisé au Liban pour qualifier le mouvement terroriste Hezbollah - à « libérer ou à récupérer » les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie « libanaise » de Ghajar). L’armée libanaise et les casques bleus de la FINUL renforcée n’exercent pas de contrôles sur les passages d’armes destinées au Hezbollah en provenance de la Syrie et de l’Iran. Le Hezbollah dispose de 40.000 roquettes et missiles - trois fois plus qu’avant la guerre de l’été 2006. Autrement dit concrètement sur le terrain le Premier ministre libanais Fouad Siniora et le Président libanais Michel Sleiman sont désormais cent pour cent responsables de ce que fait et de ce que fera le Hezbollah.
Le monde marche sur la tête. C’est mauvais pour le cerveau.
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Pendant la troisième guerre mondiale - dite Guerre « froide » malgré ses 100 millions de morts ce qui reste somme toute assez « chaud » - pendant la troisième guerre mondiale écrivais-je, j’avais le sentiment que face au communisme le monde marchait sur la tête. Depuis le début de la quatrième guerre mondiale - dite guerre contre l’islamisme et contre son terrorisme - j’ai toujours le sentiment que le monde marche sur la tête. Le problème, c’est qu’à la longue marcher sur la tête, c’est mauvais pour le cerveau. Le problème, c’est aussi qu’en répétant face à l’islamisme les erreurs commises face au communisme, nous risquons de prolonger la quatrième guerre mondiale pendant plusieurs décennies. Les informations glanées ces derniers jours sont du reste très éclairantes à cet égard.
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Prenons le Pakistan qui - dois-je le rappeler - est un pays musulman doté de l’arme nucléaire, frontalier de l’Afghanistan et infesté dans cette zone frontalière par les réseaux terroristes taliban et al-quaïdiques. Or voici que les chefs du Parti du peuple pakistanais et de la Ligue musulmane du Pakistan - respectivement Ali Asif Zardari et Nawaz Sharif - veulent la démission du président Pervez Musharraf. Du coup le président Musharraf a - pour l’instant - annulé sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Pourtant, Ali Asif Zardari bénéficie d’une amnistie pour crimes de corruption. On peut dès lors se demander s’il est bien placé pour participer à une opération politicienne qui se drape vertueusement dans le credo selon lequel, je cite un sbire du clan anti-Musharraf : « Nous avons un engagement vis-à-vis de la nation qui exige de ne plus voir Pervez Musharraf occuper la présidence ». A-t-on seulement réfléchi - ne serait-ce qu’une minute - à ce qui adviendrait si Musharraf - pour sauver sa peau - décidait de négocier avec les réseaux terroristes qui contrôlent les tribus dans les montagnes pakistanaises frontalières de l’Afghanistan ?
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Prenons les USA. Pourquoi l’immense majorité de nos journalistes - avec Alexandre Adler et Ivan Rioufol comme seules exceptions - parlent-ils encore et toujours de la défaite des USA en Irak alors que - hormis quelques attentats récents - al-Qaïda a perdu la guerre d’Irak ? Pourquoi l’immense majorité de nos journalistes - avec Alexandre Adler et Ivan Rioufol comme seules exceptions - parlent-ils encore et toujours de la défaite de McCain à des présidentielles qui - sauf erreur de ma part - n’ont pas encore eu lieu ? Dans ce contexte décalé, je trouve comique que le baratin à géométrie variable d’Obambi suffise à nos journaleux pour enterrer aussi précipitamment la révolution conservatrice reaganienne et le néoconservatisme. Je trouve comique que Sarkozy ait déclaré « Obama, c’est mon copain », comme si les présidentielles se jouaient dans une cour de récréation. Je trouve comique que les instituts de sondages américains et les journaleux européens fassent copain-copain pour introniser le roi du mensonge à la Maison blanche avec plusieurs mois d’avance sur le calendrier électoral.
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Prenons Israël. Depuis le guerre déclenchée par le Hezbollah l’été 2006 la situation à la frontière israélo-libanaise tourne au cauchemar. Le Hezbollah veut se doter de missiles sol-air ultramodernes. Le gouvernement libanais de désunion nationale cède aux exigences du Hezbollah et lui permet d’user de sa force armée pour poursuivre sa guerre contre Israël (le premier alinéa de l’article 24 d’une récente déclaration ministérielle autorise le Liban, avec son peuple, son armée et sa « Résistance » - terme utilisé au Liban pour qualifier le mouvement terroriste Hezbollah - à « libérer ou à récupérer » les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie « libanaise » de Ghajar). L’armée libanaise et les casques bleus de la FINUL renforcée n’exercent pas de contrôles sur les passages d’armes destinées au Hezbollah en provenance de la Syrie et de l’Iran. Le Hezbollah dispose de 40.000 roquettes et missiles - trois fois plus qu’avant la guerre de l’été 2006. Autrement dit concrètement sur le terrain le Premier ministre libanais Fouad Siniora et le Président libanais Michel Sleiman sont désormais cent pour cent responsables de ce que fait et de ce que fera le Hezbollah.
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Le général américain David Petraeus a effectué hier mercredi 6 août 2008 une visite-éclair au Liban pour rencontrer le Président, le Premier ministre, le Ministre de la Défense et le Chef d'état-major libanais afin de leur rappeler que l'armée libanaise - approvisionnée par les USA - a le devoir de maintenir la stabilité du Liban et de défendre ses citoyens. Vous allez voir. Soit la presse de référence n’en parlera pas. Soit elle en parlera pour dénoncer les « pressions » américaines. Et si Israël intervient, on nous servira le même plat - réchauffé - que durant la guerre de l’été 2006, à savoir : « Israël réagit de façon disproportionnée ».
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Prenons l’Afghanistan. Selon le Directeur-adjoint de la Direction nationale de la sécurité afghane des députés afghans soutiennent le trafic de drogue et soutiennent les terroristes taliban. Il faut savoir qu’actuellement 93% de la production mondiale d’opium vient d’Afghanistan. Cette industrie alimente la corruption et offre d’importants moyens aux Talibans. Les terroristes islamistes ont empoché $ 100 millions de dollars en 2007 en rackettant des cultivateurs de pavot des provinces du sud et au sud-est du pays. Qu’en disent nos écrivassiers dans leurs officines de presse ? Ils disent que la culture de pavot augmente en Afghanistan « depuis le présence là-bas de l’armée américaine ». Et si l’armée américaine - excédée - pulvérisait les champs de pavot au Napalm - rassurez vous elle ne le fera pas - ils diraient que les USA perpètrent un « génocide écologique » en Afghanistan.
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Prenons la Chine et sa liberté olympique. Benoît XVI - vous savez le pape conservateur - en vacances dans les Dolomites italiennes a visité cette semaine la maison natale de Saint Joseph Freinademetz, un missionnaire parti évangéliser la Chine en 1879 et qui a écrit avant de mourir du typhus en 1908 : « Même au paradis, je veux rester chinois ». Au cours de cette visite Benoît XVI a déclaré : « Nous savons que la Chine devient toujours plus importante dans la vie politique, économique et aussi celle des idées. Il est important que ce grand continent s’ouvre à l'évangile du Christ. La foi n'est une aliénation pour aucune culture et aucun peuple ». Oui, évidemment, ça nous change de la langue de bois de ceux qui vont - finalement et tout compte fait - assister à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin demain vendredi 8 août. A ce propos, j’ai ri de bon coeur en lisant ce matin le dernier billet de Menahem Macina paru sur upjf.org et dont voici quelques extraits : « ‘Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous, comme il ne m'appartient pas de fixer les rendez-vous du président chinois’, claironnait, début juillet, devant les députés européens, le pétulant président français. Ce n’était qu’une rodomontade de plus. Entre le dirigeant en exil du peuple tibétain et le marché chinois, Sarkozy a choisi. On apprend aujourd’hui qu'il a délégué à la belle Carla Bruni, l’accueil du Dalaï Lama. (...) Bien qu'il soit moine, le Dalaï Lama se consolera sans doute de cette lâcheté prévisible, en considérant qu'il ne perd pas au change. Il n’aura pas à subir les tics grimaçants et les tapes dans le dos du paquet de nerfs imprévisible qui préside aux destinées de la France ». Alors là moi je suis content. J’aime quand un homme d’écriture écrit comme ça. Quelques phrases de cette veine suffisent à me désintoxiquer d’une bonne centaine de dépêches foireuses de l’AFP. Pas vous ?
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Prenons - encore - notre douce France. Oui je sais. Dire la vérité - the truth - peut vexer certains. Nos médias français se sont tout de même sentis - un peu - obligés de parler de la naissance au ciel du martyr-écrivain Alexandre Soljenitsyne. Il a été inhumé hier mercredi 6 août 2008 au monastère Donskoï à Moscou en présence du président russe Dmitri Medvedev. A part le président de Conseil général Philippe de Villiers et le député Dominique Souchet aucun officiel français - ni un ministre ni même l’ambassadeur à Moscou - n’a assisté aux obsèques d'Alexandre Soljenitsyne. Les Russes furent très étonnés que le gouvernement français ne soit pas représenté. Les hommes politiques français n’étaient-ils pas à Moscou hier mercredi 6 août parce qu’ils étaient - déjà - aux Jeux olympiques de Berlin – pardon, de Pékin - qui ne commencent pourtant que demain vendredi 8 août ?
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Chacun agit-il selon ses convictions, selon sa conscience ou selon ses intérêts ? Fort bien. Mais alors il faudrait arrêter de se gargariser en public avec la liberté, l’égalité et la fraternité. Et je suppose que le jour (tardif j’espère) où Nathan Sharansky rejoindra (lui aussi et à son tour) là-haut le Sein d’Abraham, les gouvernants français ne seront pas à Jérusalem le jour « j » car il seront - déjà - en mission ou en vacances à Pétra ou à Charm el Cheikh.
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Prenons l’Afghanistan. Selon le Directeur-adjoint de la Direction nationale de la sécurité afghane des députés afghans soutiennent le trafic de drogue et soutiennent les terroristes taliban. Il faut savoir qu’actuellement 93% de la production mondiale d’opium vient d’Afghanistan. Cette industrie alimente la corruption et offre d’importants moyens aux Talibans. Les terroristes islamistes ont empoché $ 100 millions de dollars en 2007 en rackettant des cultivateurs de pavot des provinces du sud et au sud-est du pays. Qu’en disent nos écrivassiers dans leurs officines de presse ? Ils disent que la culture de pavot augmente en Afghanistan « depuis le présence là-bas de l’armée américaine ». Et si l’armée américaine - excédée - pulvérisait les champs de pavot au Napalm - rassurez vous elle ne le fera pas - ils diraient que les USA perpètrent un « génocide écologique » en Afghanistan.
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Prenons la Chine et sa liberté olympique. Benoît XVI - vous savez le pape conservateur - en vacances dans les Dolomites italiennes a visité cette semaine la maison natale de Saint Joseph Freinademetz, un missionnaire parti évangéliser la Chine en 1879 et qui a écrit avant de mourir du typhus en 1908 : « Même au paradis, je veux rester chinois ». Au cours de cette visite Benoît XVI a déclaré : « Nous savons que la Chine devient toujours plus importante dans la vie politique, économique et aussi celle des idées. Il est important que ce grand continent s’ouvre à l'évangile du Christ. La foi n'est une aliénation pour aucune culture et aucun peuple ». Oui, évidemment, ça nous change de la langue de bois de ceux qui vont - finalement et tout compte fait - assister à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin demain vendredi 8 août. A ce propos, j’ai ri de bon coeur en lisant ce matin le dernier billet de Menahem Macina paru sur upjf.org et dont voici quelques extraits : « ‘Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous, comme il ne m'appartient pas de fixer les rendez-vous du président chinois’, claironnait, début juillet, devant les députés européens, le pétulant président français. Ce n’était qu’une rodomontade de plus. Entre le dirigeant en exil du peuple tibétain et le marché chinois, Sarkozy a choisi. On apprend aujourd’hui qu'il a délégué à la belle Carla Bruni, l’accueil du Dalaï Lama. (...) Bien qu'il soit moine, le Dalaï Lama se consolera sans doute de cette lâcheté prévisible, en considérant qu'il ne perd pas au change. Il n’aura pas à subir les tics grimaçants et les tapes dans le dos du paquet de nerfs imprévisible qui préside aux destinées de la France ». Alors là moi je suis content. J’aime quand un homme d’écriture écrit comme ça. Quelques phrases de cette veine suffisent à me désintoxiquer d’une bonne centaine de dépêches foireuses de l’AFP. Pas vous ?
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Prenons - encore - notre douce France. Oui je sais. Dire la vérité - the truth - peut vexer certains. Nos médias français se sont tout de même sentis - un peu - obligés de parler de la naissance au ciel du martyr-écrivain Alexandre Soljenitsyne. Il a été inhumé hier mercredi 6 août 2008 au monastère Donskoï à Moscou en présence du président russe Dmitri Medvedev. A part le président de Conseil général Philippe de Villiers et le député Dominique Souchet aucun officiel français - ni un ministre ni même l’ambassadeur à Moscou - n’a assisté aux obsèques d'Alexandre Soljenitsyne. Les Russes furent très étonnés que le gouvernement français ne soit pas représenté. Les hommes politiques français n’étaient-ils pas à Moscou hier mercredi 6 août parce qu’ils étaient - déjà - aux Jeux olympiques de Berlin – pardon, de Pékin - qui ne commencent pourtant que demain vendredi 8 août ?
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Chacun agit-il selon ses convictions, selon sa conscience ou selon ses intérêts ? Fort bien. Mais alors il faudrait arrêter de se gargariser en public avec la liberté, l’égalité et la fraternité. Et je suppose que le jour (tardif j’espère) où Nathan Sharansky rejoindra (lui aussi et à son tour) là-haut le Sein d’Abraham, les gouvernants français ne seront pas à Jérusalem le jour « j » car il seront - déjà - en mission ou en vacances à Pétra ou à Charm el Cheikh.
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Le monde marche sur la tête. C’est mauvais pour le cerveau. Le monde feint d’ignorer la quatrième guerre mondiale déjà en cours. Il risque ainsi de prolonger cette quatrième guerre mondiale pendant plusieurs décennies. Nous imaginions un 21e siècle spirituel après le 20e siècle matériel. Apparemment nous allons devoir attendre encore un peu. Et nos enfants aussi. A moins qu’entre 2008 et 2009 des hommes se lèvent pour anéantir - disons au minimum - les centrales nucléaires iraniennes et l’arsenal offensif du Hezbollah. On m’écrit - une autruche un peu cruche notamment - qu’alors ce sera la guerre. Dialogue de sourds avec des idiots utiles qui marchent sur la tête. C’est déjà la guerre. Depuis plusieurs années.
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Miguel Garroté
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Miguel Garroté
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