Pédocriminalité en terre d’islam
Le Yemen Times vient de révéler une série d’actes pédocriminels perpétrés par un individu en terre d’islam. L’histoire est édifiante. Nujood, une fillette yéménite de huit ans, a subi, pendant deux mois, des abus, sexuels et physiques, de la part de son « mari ». Elle a été contrainte au « mariage » par son père. Son « mari » est âgé de trente ans. Nujood, malgré ses huit ans, a trouvé le courage de se réfugier dans un tribunal de Sanaa, capitale du Yémen. Plus courageux encore, Nujood a demandé le divorce et a porté plainte contre son père. Il faut ici préciser qu’au regard de la loi yéménite, le « mari » et le père de Nujood n’ont commis aucun délit.
En effet, la loi yéménite ne fixe pas d’âge minimum pour contracter un mariage. Plus de la moitié des filles yéménites sont « mariées » avant l’âge de dix huit ans, la plupart étant même « mariées » avant l’âge de dix ans. Récemment, le Comité National pour les Femmes, un organe officiel dépendant du gouvernement yéménite, a demandé que la loi fixe le mariage à dix huit ans révolus au minimum. Mais le Comité Yéménite de Jurisprudence a rejeté la demande en arguant du fait que ni la charia, ni la loi islamique, qui régissent le Yémen, ne fournissent des « bases légales » pour fixer un âge minimum en vue de se marier. Miguel Garroté
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire